vendredi 19 juin 2009

21h40 Baal












Texte de Bertolt Brecht

Baal séduit, Baal fascine,
Baal rebute, Baal dégoûte. On l'idolâtre, mais la bête demeure rétive! La profession de foi de Baal, "tout m'intéresse du moment que je peux le bouffer", résonne avec force dans notre monde hanté par la confusion des genres et le cannibalisme sous toutes ses formes.

2 commentaires:

  1. Un spectacle exceptionnel, du grand théâtre, un auteur prestigieux, un mise en scène digne de la cour du palais des papes, des acteurs extrêmement émouvants. Merveilleux ballets de jeunes filles, de graçons, d'objets, etc. C'est un spectacle complet. C'est Baal qui "bouffe" tout la mangaille, le vin, la jeunesse, tous les jeunes filles, tous les garçons. Plus subtil et plus complexe de ce qu'a été la grande bouffe il y a quelques dizaines d'années et infiniment supérieure dans la tendresse, dans la plénitude de vie.
    Un spectacle particulièrement animé, un spectacle jeune pour les vieux pour les jeunes.
    Bravo

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  2. A couper le souffle ! La mise en scène est remarquable, et la prestation d'acteurs laisse sans voix... Jean-François Matignon, votre fidèle public vous salue avec une admiration croissante : chaque création est un tour de force qui surpasse le précédent. Jusqu'où irez-vous dans la noirceur poétique ? BAAL ou le vagabon cosmique...

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